samedi 25 janvier 2014

Bonne Année 2014 !

 
Je vous souhaite une excellente année 2014 riche en rencontres, lectures et diverses découvertes ! J'espère que vous réussirez dans tout ce que vous entreprendrez !

Un petit bilan rapide des 7 chroniques de 2013 :


Mon gros coup de cœur de cette année va à George R. R. MARTIN pour Chanson pour Lya et Le Régime du Singe. Dans un autre registre, j'ai beaucoup aimé Singulier Pluriel, Lucas MORENO est un auteur à suivre ! J'ai été ravie de le rencontrer aux Utopiales.

Vous l'aurez compris, les challenges ne sont pas vraiment mon fort ! J'ai beaucoup de mal à m'imposer des contraintes. Cependant, j'apprécie ce genre d'événements, donc à l'avenir je participerai uniquement à des challenges pour lesquels je suis sûre de chroniquer au moins une œuvre. J'ai participé notamment au JLNN malheureusement terminé, à la Summer Star Wars qui est étonnamment passée à la trappe et la SFFF venue de l'Est qui fut une belle découverte.

J'ai eu la chance cette année de me rendre aux Imaginales et aux Utopiales pour la première fois ! Franchement, c'est génial ! Une telle immersion pendant quelques jours rend le côté humain du blog réel.

Pour finir, ma résolution livresque de cette année sera de faire baisser ma PàL ! Je n'ose même pas compter combien ça fait... Malheureusement, mes études me prennent un temps monstrueux et je vais devoir redoubler d'efforts pour ce second semestre, donc un blog plus actif ce ne sera pas pour tout de suite ! En tout cas, je vais essayer d'être plus présente sur la blogosphère et sur les forums car si j'ai créé ce blog c'est surtout pour discuter avec d'autres passionnés ! D'ailleurs, je compte me rendre tous les ans aux Imaginales et aux Utopiales !


mercredi 11 décembre 2013

Bifrost 67


Titre : Bifrost n°67
Auteurs : George R. R. MARTIN et Léo HENRY
Édition : Le Bélial
Illustration : Elian BLACK'MOR
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Format : Nouvelles
Parution : 2012
Pages : 185
Prix : 11 euros

Pour ma première chronique de nouvelles d'un Bifrost, j'ai choisi le numéro 67 spécial George R. R. MARTIN. En effet, ceux qui suivent mon blog auront compris l'affection que je porte aux nouvelles de MARTIN suite à la lecture de Chanson pour Lya. Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce numéro spécial superbement illustré comportant une réédition d'une vieille nouvelle de science-fiction jamais rééditée auparavant, ainsi qu'une nouvelle fantastique inédite !
La première nouvelle, Retour aux sources de George R. R. MARTIN, nous ramène avec plaisir dans l'univers présenté dans Pour une poignée de volutoines (Chanson pour Lya) à travers la recherche de l'amour d'un contrôleur de cadavres nommé Greg TRAGER. Le texte est assez triste, Greg est assez attachant et j'ai vraiment eu mal au coeur pour lui. À noter que le sexe est très présent sans tomber dans l'excès. J'ai donc bien aimé cette nouvelle, néanmoins il est fort dommage que le titre français révèle une partie de la fin (on s'en rend compte rapidement à la lecture), surtout qu'il ne s'agit pas du titre anglais d'origine !

1997, ou comment les hommes ont perdu la guerre galactique de Léo HENRY nous raconte l'évolution de l'amitié entre Sébastien et Quentin. Ces derniers s'amusaient régulièrement à imaginer de petites histoires de science-fiction entre eux. Le récit réel de leur histoire est ainsi entrecoupé des scénettes imaginaires de leur propre cru. Cette nouvelle est ma foi sympathique mais la fin m'a laissée quelque peu perplexe.

Enfin, nous avons le droit à une nouvelle fantastique inédite de George R. R. MARTIN. Kenny DORCHESTER adore manger mais déteste être obèse, de plus aucun régime n'a fonctionné sur lui. Un jour, il découvre avec stupeur un de ses compagnons de régime ayant fortement minci, tout en ayant l'air de toujours avoir bon appétit ! Le nom de ce régime miracle ? Le Régime du Singe. J'ai adoré cette nouvelle car elle procure un sentiment de malaise de bout en bout ainsi qu'une profonde compassion envers Kenny. Une nouvelle pas très joyeuse encore une fois !

Pour conclure, je vous recommande de lire ce numéro 67 de Bifrost. George R. R. MARTIN nous prouve encore une fois son talent de novelliste ! Et je compte explorer plus avant les écrits de Léo HENRY.

mercredi 4 décembre 2013

Contrepoint


Titre : Contrepoint
Auteur : Collectif
Édition : ActuSF 
Illustration : Roberlan BORGES
Genre : Science-Fiction
Format : Nouvelles
Parution : 2012
Pages : 130
Prix : Gratuit


Contrepoint est une anthologie offerte lors de l'achat de deux livres des éditions ActuSF. Son originalité, hormis son atroce couverture, réside dans son thème qui met au défi les auteurs d'écrire des nouvelles sans conflit ni violence.

Laurent GIDON présente dans une brève Préface intitulée Qu'est-ce qu'on se raconte ? la ligne directrice du recueil ainsi que sa genèse. L'idée de base est particulièrement intéressante et mérite d'être creusée. Une histoire sans violence ni conflit narrée de manière palpitante, pertinente au niveau de la réflexion ou de l'univers proposé, est un défi plutôt difficile et original ! La préface est de plus très engageante et donne fortement envie de lire le recueil, ce qui rend la déception d'autant plus grande...

Pour L'Amour devant la mer en cage de Timothée REY, je vais faire simple : je n'ai strictement rien compris ! Et je l'ai quand même lue jusqu'à la fin mais rien à faire ! L'écriture indigeste, la syntaxe, le style, le vocabulaire étrange, tout cela a contribué à me rendre ce texte totalement opaque. Un mystère, donc.

Le Chercheur de Vent de David BRY est une nouvelle sympathique mais pas très originale je trouve. Une fois la lecture terminée, je ne lui ai pas trouvée d'intérêt particulier.

Petits arrangements intra-galactiques de Sylvie LAINÉ aurait pu me plaire mais la description de la race extraterrestre s'est révélée trop farfelue pour moi et m'a fait décrocher du texte.

Nuit de visitation de Lionel DAVOUST est l'histoire d'un homme mourant dans son lit d’hôpital, tourmenté par un sentiment de culpabilité très ancien à l'égard d'une personne qui vient justement lui rendre visite à ce moment-là. Autant sur la forme il n'y a rien à redire, le style de DAVOUST est magnifique comme d'habitude, autant le fond m'a laissée de marbre.

Concernant Tammy Tout le Temps de Laurent QUEYSSI, comme la première nouvelle, je n'ai rien compris.

Avril de Charlotte BOUSQUET renfermait un fort intérêt potentiel sur la recherche de l'origine de l'Humanité par une cyborg, malheureusement pas du tout exploité. A la place, on a droit à une histoire d'amour qui m'a parue à la fois improbable et quelque peu ridicule, m'empêchant au final d'apprécier le texte.

Permafrost de Stéphane BEAUVERGER est la seule nouvelle réellement bonne de ce recueil ! Elle est empreinte d'une ambiance très prenante, tout en offrant un questionnement pertinent sur la guerre et la paix, un effroyable dilemme entre la survie à long terme d'un peuple et la réalisation d'une utopie pacifiste. Une belle nouvelle donc, mais un peu limite par rapport aux contraintes théoriques du recueil puisqu'il y a justement conflit et violence.

Mission Océane de Xavier BRUCE commençait bien avec la découverte d'un visiteur extraterrestre, mais cette rencontre bizarre et cette fin m'ont laissées perplexe. Je n'en garderai certainement pas un souvenir impérissable.

Et enfin, la dernière nouvelle qui pour le coup m'a vraiment agacée : Semaine Utopique de Thomas DAY. Je l'ai trouvé ridiculement grossière et sans intérêt. Je me demande bien pour le coup quel était l'objectif de l'auteur. Une perte de temps pour moi, n'ayant pas adhéré au ton général du texte bien qu'il soit émaillé de quelques remarques grinçantes qui auraient pu me faire sourire dans un autre contexte.

Pour conclure, le défi proposé par cette anthologie est très intéressant mais malheureusement le résultat n'est pas concluant. Je vous conseille de lire Permafrost de Stéphane BEAUVERGER qui est selon moi la seule nouvelle valant vraiment le détour (même si elle s'écarte un peu des contraintes de l'anthologie).

mardi 3 décembre 2013

Ainsi Naissent les Fantômes - Lisa TUTTLE


Titre : Ainsi Naissent les Fantômes
Auteur : Lisa TUTTLE
Traduction : Mélanie FAZI
Édition : Dystopia Workshop
Illustration : Stéphane PERGER 
Genre : Fantastique
Format : Nouvelles
Parutions VO : 1984-2007
Parution VF : 2011
Pages : 220
Prix : 15 euros


Je vais vous parler, pour changer, d'un recueil de nouvelles fantastique relativement horrifique dont le thème central tourne autour de la femme, l'amour et la maternité. Je l'ai remarqué en librairie tout simplement grâce à sa superbe couverture (je ne connaissais pas l'auteure) ! D'ailleurs, j'en profite pour saluer le travail des éditions Dystopia avant de rentrer dans le vif du sujet.

La Préface de Mélanie FAZI est à mon sens dispensable. Elle y raconte son amour pour l’œuvre de l'auteure qu'elle considère (si j'ai bien compris) comme son mentor ainsi que la genèse du présent recueil.

Rêves captifs explore les espoirs d'une fille séquestrée. L'auteure nous questionne sur la non négligeable capacité de l'imagination à nous préserver de la folie. L'histoire est assez banale mais elle parvient subtilement à basculer dans l'horreur. Une bonne entrée en matière donc.

L'heure en plus la fameuse ! Ne rêvons nous pas tous d'avoir du temps en plus pour nous consacrer à notre épanouissement personnel ? Chris ne demande qu'une heure pour prendre le temps d'écrire et mettre de côté son rôle de mère et d'épouse. Curieusement, son souhait est exaucé et sa maison se retrouve annexée d'une nouvelle pièce hors du temps visible et accessible à elle seule. Sans trop en dévoiler, je peux vous dire que je n'ai pas trouvé plausible son idylle et je n'ai par conséquent pas adhéré à la fin qui en découle. Dommage, l'idée de base était pourtant plaisante.

On commence les brèves réjouissances avec les deux nouvelles suivantes !
Le Remède en question dans cette nouvelle est une sorte de vaccin universel contre toutes les maladies existantes. Le problème est qu'il a un effet secondaire particulièrement dévastateur : tous les enfants à naître des personnes vaccinées perdent leur capacité d'apprentissage du langage. J'ai bien aimé cette nouvelle car elle offre beaucoup de pistes de réflexion autour du langage telles que l'amour, la culpabilité et le bonheur. Je ne sais pas pourquoi l'auteure a décidé de mettre en scène un couple homosexuel, s'il y a de quelconques enjeux mais j'ai apprécié ce choix non conventionnel.

Ma Pathologie est LA nouvelle horrifique du recueil. L'histoire étant très complexe et très perturbante, je ne peux évidemment pas vous en faire un résumé. Cependant, sachez qu'il y est surtout question de ce qu'on est capable de faire par amour (par passion ? par folie ?), en l'occurrence via l'aliénation de son propre corps. J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle pour son étrangeté assez déroutante dont la lecture procure un sentiment indescriptible.

"Mezzo-Tinto" est selon moi un cran en dessous des autres nouvelles. Je l'ai trouvée assez classique et elle m'a laissée de marbre.

La Fiancée du Dragon raconte la quête d'Isobel pour retrouver les deux mois de son enfance qu'elle a oubliés, l'été de ses 12 ans en Angleterre. Il s'agit de la plus longue nouvelle (novella ?) du recueil mais sa longueur est accentuée par le fait que je l'ai trouvée très prévisible. Le titre n'a pas non plus aidé en ce sens aussi je suppose.

En guise de conclusion, Mélanie FAZI nous livre son Entretien avec Lisa TUTTLE portant sur ses inspirations, ses projets, son écriture etc... Je pense que tous les recueils devraient avoir une partie portant sur la genèse de leurs textes, c'est toujours intéressant !

BONUS :
Dans cette nouvelle numérique, la narratrice s'emploie à respecter l'étrange dernière volonté de sa mère : s'occuper  du "bon ami" de sa grand-mère, Le Vieux Monsieur Boudreaux, qu'elle croyait décédé depuis longtemps. Je n'ai rien à dire sur cette nouvelle car elle m'a laissée indifférente.

Pour conclure, bien que j'ai trouvé ce recueil plaisant, mon avis est quelque peu mitigé. De plus, il n'est finalement pas aussi ancré dans le genre horrifique que sa réputation le laissait entendre. Néanmoins, je vous conseille de le lire car certaines nouvelles méritent le détour. Je suis curieuse de voir quel sera le résultat de la collaboration entre cette auteure et George R. R. MARTIN pour Elle qui chevauche les tempêtes... à suivre !


CITRIQ

mardi 12 novembre 2013

Limbo



Titre : Limbo
 Support(s) : Xbox360/PS3/PC/Vita/Iphone/Ipad/Mac
Développeur : Playdead 
Genre(s) : Plates-formes / Réflexion
Traduction : Française intégrale
Sortie VF : 2011
PEGI : 18
Multijoueurs : non


Quoi de mieux pour inaugurer la section "Jeux Vidéo" du blog, axée plus particulièrement sur les jeux vidéo indépendants, que de vous présenter le jeu qui m'y a donné goût ? Le choix s'est imposé à moi très naturellement. Même si Limbo a déjà fait ses preuves depuis un petit bout de temps maintenant et que sa notoriété n'est plus à faire, ça me tenait à cœur de vous en parler. Limbo est un jeu de plates-formes réflexion développé par Playdead et sorti durant l'été 2010 qui a su se démarquer par ses graphismes originaux, son gameplay simple mais à difficulté croissante et par l'expérience de jeu inédite qu'il procure.  

Ce qui frappe au premier abord, c'est une alchimie unique entre graphismes et bande son, qui a sans aucun doute joué pour beaucoup dans la célébrité et la reconnaissance de Limbo dans le monde vidéoludique.
En effet, sa réussite esthétique réside dans un graphisme simple et épuré, un design efficace plutôt old-school sur fond de couleurs toutes en alternance de noir, de blanc et de nuances de gris. Ces choix graphiques, outre le fait de faciliter l'immersion dans l'univers sombre et glauque de Limbo, ne nuisent aucunement à la jouabilité car les éléments du jeu utilisables au premier plan se distinguent parfaitement de ceux de l'arrière-plan. En parallèle du visuel, la bande-son sait se montrer discrète et sans excès. Quant aux composantes glauques (morts, pièges), elles sont percutantes sans pour autant verser dans des effets gores ou horrifiques malvenus au vu des orientations artistiques du jeu. Tout cela instille donc une ambiance très particulière, empreinte à la fois de noirceur et d'étrangeté. À jouer le soir, dans l'obscurité et sans interruption !


Concernant le scénario, il n'y a pas de réelle histoire sous-jacente au jeu mais plutôt quelques éléments épars laissant celle-ci ouverte à de multiples interprétations. D'aucuns pourraient y voir un défaut faisant de Limbo un objet finement ciselé mais au coeur vide. Pour ma part, je trouve que cela ne dessert pas le jeu, car cela permet de rajouter un côté mystérieux à la noirceur du monde tout en laissant des éléments de réponse cohérents, voir dotés d'une certaine symbolique. Par exemple, la traversée de la rivière au début du jeu pourrait s'apparenter à la traversée du Styx et l'arrivée dans les limbes (d'où le nom Limbo).
J'ai aussi particulièrement apprécié les transformations du décor, dans un premier temps végétal et peuplé de tribus primitives et araignées géantes, et évoluant par la suite vers un univers de plus en plus industrialisé (décors à angles droits, mécanismes, rouages, électricité...). On pourrait y voir une autre portée symbolique, je laisse au lecteur (et futur joueur je l'espère ! ) le soin d'apporter sa propre réponse.

 
La difficulté de Limbo ne provient pas de sa prise en main très simple, puisque seulement deux touches suffisent (une pour sauter et une pour interagir avec les objets), mais de son gameplay. Limbo est un die & retry. Le gameplay est donc très intuitif, assurant une immersion rapide dans le jeu. Il suffit de mourir pour savoir. Enfin pas tout à fait. La première fois que vous jouez, vous devez mourir pour vivre car mourir sera le seul moyen de savoir ce qui vous attend. Néanmoins, la deuxième fois où j'ai joué au jeu, je me suis rendue compte de la présence d'indices visuels permettant d'avoir une certaine idée sur ce qui pouvait se passer . Cette tactique de progression n'est pas du tout frustrante car le jeu est fluide et équilibré (si vous mourrez c'est de votre faute) grâce à de nombreux checkpoint réguliers. Cela permet de ne pas sortir de l'immersion. Le gameplay sait aussi se montrer pédagogue (par la manière forte dira-t-on), et se renouveler en accord avec le changement d'environnement, tout en augmentant en difficulté.

Ainsi, l'expérience de jeu est plus focalisée sur la résolution des obstacles par de l'astuce et une bonne manipulation de l'environnement que sur une difficulté purement technique de manipulation du personnage. Ce n'est donc ni un die & retry trop linéaire, ni un die & retry aux pièges illogiques et aléatoires. Attention toutefois, la précision est de mise, le timing doit être bien calculé et les sauts au pixel près ! Certains passages sont difficiles à négocier, notamment un avec chariot et sol électrifié que j'ai trouvé particulièrement agaçant, au risque de briser l'immersion.


Seul réel bémol de ce jeu : sa durée de vie (compter entre 3h et 5h). Même si le prix est correct et justifié, on en redemande ! Le jeu est malheureusement bien trop court par rapport au potentiel qu'il recèle en lui : on pourrait imaginer sans difficulté une version plus longue conservant cette ambiance sombre tout en continuant à faire varier les types de décors et d'énigmes à résoudre. C'est un défaut non négligeable, toutefois je ne rejoins pas ceux qui l'utilisent pour dénoncer un prix trop élevé. Calculer le prix "mérité" d'un jeu en se référant seulement au rapport temps-prix est simpliste au vu des autres qualités que peut présenter celui-ci. De plus, je trouve qu'il a quand même un potentiel de rejouabilité et j'y reviens toujours avec plaisir.

Vous l'aurez compris, ce jeu s'est révélé être pour moi un véritable coup de coeur, et une motivation à découvrir plus en profondeur l'univers du jeu indépendant. J'espère que cette chronique vous donnera l'envie de poursuivre cette aventure avec moi. 

Amis lecteurs, préparez vos manettes !


mercredi 30 octobre 2013

Utopiales 2013

http://www.utopiales.org/node/850

Cette année je vais me rendre avec mon amoureux aux Utopiales à Nantes ! Une grande première pour moi qui ne suis jamais allée ni à Nantes ni à ce festival ! J'y serai du jeudi au dimanche. J'espère y faire de belles rencontres et de belles découvertes ! Je compte notamment me faire dédicacer Singulier Pluriel de Lucas MORENO et rencontrer Ian MCDONALD et Peter WATTS ainsi qu'une flopée de blogueurs ! Tant de choses en perspective, j'ai hâte ! 
Voici notre programme bien fourni en conférences :

Jeudi 31/10 :

13h Les colonies de l'espace : rêve ou réalité ? (espace SHAYOL)
L'implantation de l'Homme dans l'espace est un vieux rêve, commun à la science et à la science-fiction. Depuis les premières stations spatiales jusqu'aux astéroïdes évidés et aux arcologies spatiales, quelle est la part de la réalité ? Habiterons-nous un jour en orbite ? Quels seront les enjeux énergétiques ? Installerons-nous des mégalopoles aux points de Lagrange ?
Avec : Roland LEHOUCQ, Pierre BORDAGE, Andreas ESCHBACH
Modération : Daniel TRON

14h Faut-il donner des droits aux robots ? (espace SHAYOL)
Les robots domestiques, d'aide à la personne, sont sur le point de devenir un élément incontournable du lien social. Faut-il envisager, pour le bien de l'Homme lui-même, de donner des droits à ses nouveaux serviteurs ? Si oui, quelle sera l'étendue de ces droits, quels modèles seront pertinents ? La science-fiction a déjà posé la question.
Avec : Xavier MAUMÉJEAN, Yoann, Andreas ESCHBACH
Modération : Éric PICHOLLE

17h Rencontre avec André BRAHIC (espace SHAYOL)
André BRAHIC est l'un des astronomes et astrophysiciens français les plus en vue, membre du CEA ; féru de vulgarisation, il est notamment connu pour avoir découvert les anneaux de Neptune et avoir pris part à l'exaltante aventure de la sonde CASSIBI qui a permis de changer notre regard sur Saturne et ses satellites. Il vient à la rencontre de l'imaginaire de la science-fiction avec une générosité et un humour qui rendront inoubliable son passage à Nantes.
Avec : André BRAHIC
Modération : Jérôme Vincent

18h L'Homme, une espèce en voie de disparition ? (espace SHAYOL)

La science-fiction a imaginé mille fins pour l'humanité, décrivant parfois une Terre régénérée poursuivant seule sa course dans l'espace. Mais, scientifiquement, l'Homme est-il une espèce déjà menacée ? Saura-t-il échapper, par son intelligence et ses réalisations, à la loi de la Nature, selon laquelle il n'est pas d'espèce éternelle ? A moins qu'une collision avec la Terre ne mette fin aux rêves cosmiques de l'humanité...
Avec : Denis BAJRAM, Peter WATTS, Patrick MICHEL
Modération : Jean-Louis TRUDEL

Vendredi 01/11 :

10h Un autre monde vert ? Colonisation, terraformation et exploitation du système solaire (espace SHAYOL)
L'humanité pourrait-elle s'installer ailleurs dans le système solaire ? L'idée d'une base lunaire, bien qu'ancienne, n'est toujours pas réalisée. La terraformation, dont rêvent les auteurs de science-fiction depuis Jack WILLIAMSON, n'est pas encore d'actualité. Mais si, face à la diminution des ressources terrestres, on choisissait d'exploiter les astéroïdes, voire de les coloniser ?
Avec : Claude ECKEN, Peter WATTS, Roland LEHOUCQ, Patrick MICHEL
Modération : Estelle BLANQUET

12h Interface cerveau-machine (scène HETZEL)
Les innovations informatiques d'aujourd'hui nous promettent des machines que la pensée elle-même peut diriger, sans recours à un clavier, voire à une interface tactile. Mais les scientifiques et les auteurs nous alertent. Quelle société naîtra d'une telle symbiose ? La complexité de l'homme sera-t-elle soumise à la rapidité de calcul de la machine ?
Avec : Alain DAMASIO et Karim JERBI
Modération : Éric PICHOLLE

13h Les Nouveaux Mondes sous marins dans la SF (scène HETZEL)
Depuis Vingt mille lieues sous les mers de Jules VERNE, l'imaginaire scientifique, comme celui des auteurs de science-fiction, n'a pas cessé d'explorer les fonds marins, façonnant des civilisations ou révélant des formes de vie d'une extraordinaire complexité. L'autre monde ne se trouverait-il pas plutôt loin sous la surface ?
Avec : Régis HAUTIÈRE, Selene VERRI, Stefano BENNI, Peter WATTS
Modération : Claude ECKEN

16h La vision du futur (espace SHAYOL)
Qu'est-ce que la réalité augmentée, sinon d'abord et avant tout, une extension du domaine de la vision ? Lunettes de réalité augmentée, smartphones et autres tablettes dévoilant des liens virtuels dans les replis de la cité. Quel sera véritablement la place de ces dispositifs dans les années qui viennent ? Qui verra encore le monde tel qu'il est ?
Avec : Andreas ESCHBACH, C. MONTANDON, Peter WATTS
Modération : Éric PICHOLLE

18h Philosophie et Jeux Vidéo (scène HETZEL)
La philosophie, on le sait, n'a pas de limites et peut se nourrir de n'importe quel média, tels que la bande-dessinée, le cinéma ou ici, le jeu vidéo. Comment l'immersion dans le jeu vidéo trahit-elle nos représentations du réel ? Le débat entre créateurs de Remember Me et le philosophe Mathieu TRICLOT ouvre sur de nouvelles perspectives.
Avec : Alain DAMASIO, Stéphane BEAUVERGER, Mathieu TRICLOT, Xavier MAUMÉJEAN
Modération : Jérôme VINCENT

Samedi 02/11 :

10h Le totalitarisme écologique (scène HETZEL)
L'individu est, de nos jours, de plus en plus soumis à une législation valorisant un comportement écologiquement responsable. Mais quelles perspectives politiques cela ouvre--t-il ? Y a-t-il un risque de voir se mettre en place des totalitarismes verts ? Les logiques d'écologie profonde ne sont peut-être pas d'exemples de dérives.
Avec : Thierry DI ROLLO, Yannick RUMPALA, Philippe SQUARZONI, Jean-Marc LIGNY
Modération : Jérôme VINCENT

12h Citoyens du futur (espace SHAYOL)
Les droits fondamentaux du citoyen risquent-ils d'être remis en cause par les innovations technologiques du XXIe siècle ? Les réseaux sociaux favoriseront-ils la résurgence d'une société de surveillance (drones, surveillance de l'internet) ? Qui seront les citoyens du futur ? Des moutons que l'on guide ou des grains de sable dans la machine ?
Avec : Ian MCDONALD, Éric PICHOLLE, Alain DAMASIO, Karim BERROUKA
Modération : Jérôme VINCENT

14h Virus, bactéries, des mutants insaisissables ? (espace SHAYOL)
En présence des scientifiques de l'INSERM, cette table-ronde se penche dur la zoologie extraordinaire du monde microscopique. Les virus ne oarlent pas, comme l'écrivait Gérard KLEIN, mais ils peuvent être des armes de destruction massives. Et si nos pires envahisseurs étaient déjà en nous ?
Avec : Gérard KLEIN, Max BROOKS, Philippe ROINGEARD
Modération : J. REBILLAT

16h Ressources limitées et démocraties (scène HETZEL)
Dans un monde où la consommation entre en conflit avec la limitation des ressources, la démocratie est-elle encore possible ? L'égalité entre tous les citoyens semble peu compatible avec l'inégalité d'accès aux ressources. Ne sommes-nous pas en train de bâtir une société encore plus hiérarchisée ?
Avec : Gérard KLEIN, Andreas ESCHBACH, Yannick RUMPALA, Jean-Michel LIGNY
Modération : Éric PICHOLLE

19h Vers un nouveau contrat social entre planète et l'humanité (espace SHAYOL)
Le contrat social, défini au XVIIIe siècle comme opposé à l’État de Nature, a dominé notre conception de la société depuis trois siècles, mais n'est-il pas devenu obsolète ? Le temps n'est-il pas à la réinvention de la société en y intégrant de nouveaux paramètres, de nouveaux acteurs, tels que la Nature elle-même ?
Avec : Andreas ESCHBACH, Jeanne-A DEBATS, Thomas DAY, Jean-Pierre ANDREVON
Modération : Yannick RUMPALA

Dimanche 03/11 :

10h30 L'écologie globale dans la SF (scène HETZEL)
Depuis le cycle de Dune de Frank HERBERT, nombreux sont les auteurs de SF qui ont tenté de rendre la complexité d'une écologie globale. Depuis Helliconia de Brian ALDISS jusqu'à la trilogie martienne de Kim Stanley ROBINSON, en passant par Avatar de James CAMERON, la science-fiction a-t-elle réussi à nous montrer des mondes écologiquement viables ?
Avec : Danielle MARTINIGOL, Claude ECKEN, Jean-Marc LIGNY, Ayerdhal
Modération : Yannick RUMPALA

12h30 Les nouveaux mondes du système solaire (espace SHAYOL)
Petit tour d'horizon des nouvelles connaissances scientifiques et de leur prise en compte par les auteurs de science-fiction sur les planètes du système solaire, en forme d'hommage à Arthur C. CLARKE. Que peut-on dire, désormais, sur Mars, les satellites de Jupiter, Mercure ou encore les astéroïdes ? Quelles perspectives pour les auteurs ?
Avec : Roland LEHOUCQ, Olivier GRASSET, Peter WATTS
Modération : Jean-Louis TRUDEL

14h30 Les mondes de l'esprit (scène HETZEL)
Entre les royaumes de la fantasy et les empires de la science-fiction, le champ du voyage intérieur, spirituel ou initiatique semble s'être fait discret. Pourtant des œuvres originales en montrent toute la vivacité. Itérations et voyage astral, regards singuliers et pluriels sur des portes insoupçonnées qui ne sont pas au-delà de notre imagination.
Avec : Lucas MORENO, Jérôme BOURGINE, Yvan BIDIVILLE, Lionel DAVOUST
Modération : Ugo BELLAGAMBA

Au plaisir de vous y croiser !